Suite à leur participation à l'Atelier d'Été au mois de juillet dernier, les élèves du programme Egalité des Chances à La Fémis, se sont retrouvés lundi, dans les locaux de l'École, pour la première journée de l'Atelier Documentaire, en présence de Jean-Marc Vernier, responsable des concours, de Laurent Chevallier, documentariste et intervenant à la Fémis, et de deux intervenants de l'école.
Cette semaine d'Atelier est consacrée au plan fixe et au plan séquence, autour de deux exercices emblématiques du travail documentaire. Laurent Chevallier, qui guidera les élèves tout au long de cette semaine, a présenté lundi, lors de la réunion d'introduction, les enjeux et les spécificités de ces exercices propres au film documentaire.
Le premier exercice, que les élèves réalisent pendant les trois premiers jours de l'Atelier, est la « minute Lumière ». Inventée par les frères Lumière, elle consiste à réaliser un plan fixe d'une minute exactement. Les élèves, par groupes de trois, tournent ce plan dans les rues du 18e arrondissement de Paris, et peuvent choisir l'endroit exact où placer leur caméra : commerces, lieux de passage, rues... Ensemble derrière la caméra, ils expérimentent les difficultés et les satisfactions de cette manière d'aborder la réalité : l'observation, le cadrage, la prise de son, le choix de la minute, la nécessité de se fondre dans le réel et la maîtrise du temps sont autant d'éléments avec lesquels ils doivent se familiariser.
L'exercice autour du plan séquence consiste à filmer la parole en documentaire : les étudiants devront, pendant la deuxième partie de la semaine, filmer à tour de rôle un dialogue autour d'un objet qu'ils auront choisi, pour faire face aux spécificités du dialogue filmé en documentaire.
Cet Atelier se déroulera toute la semaine, et se clôturera par le visionnage et l'analyse des exercices réalisés par les élèves, qui se retrouveront en février pour les deux derniers Ateliers du programme : l'Atelier Régie et l'Atelier Concours.